dimanche 13 avril 2008

L’école d’autrefois racontée par Madame Berthelot aux élèves de l’école de St Etienne en Coglès



Madame Berthelot nous a expliqué comment était l’école autrefois :
« Quand j’étais une petite fille,les enfants portaient des blouses. Les garçons portaient des blouses noires et les filles portaient des blouses de la couleur qu'elles voulaient . Les enfants avaient des cartables en cuir sans bretelles.
Les maîtresses s'appelaient les soeurs. Les enfants portaient des bonnets d ' âne s 'ils faisaient des bêtises, mais si ils avaient 20 bons points, on leur donnait une image. Les "supers méchants" recevaient des coups de règle sur les doigts. Le directeur habitait à l'école. En 1970, les filles et les garçons étaient séparés . En 2001, il n'y avait plus que 6 enfants inscrits à l’école. »

vendredi 4 avril 2008

Les anciens vus par les CM: amour, certificat d'études, guerre et mariage...



Aimée a 88 ans .Elle a eu sa première aventure amoureuse à 17 ans avec Pierre G. un apprenti sabotier. Six mois après leur rencontre,il est parti à la guerre 39-45.Pendant la guerre,il a été emprisonné six ans en Allemagne dans une usine ou il devait travailler .Un ans après son retour , Pierre et Aimée , qui avait 22 ans, se sont mariés ( il ont eu trois filles en dix ans). Puis Pierre s’est mis à son compte. Ils avaient une belle vie de famille.
Le mari d’Aimée est mort à 75 ans en octobre 1990. Ils habitaient à St Marc-le-Blanc dans le bourg où elle est née.
Aimée a passé son certificat d’études à st Brice : elle avait très peur. Il y avait cinq filles , trois ont été reçues. Il y avait plein de gars , tous ont été reçus. Ils avaient les résultats le soirs même. Quand elle a été reçue, ça a été la fête.
Antoine,Alexandre,Bastien,Amandine

Mme D. est née en 1924. Elle a dix enfants.
Elle s’est mariée le 10 juin 1951 dans une grange.
Il y avait une soixantaine de personnes à son mariage.
Tout le monde se rendait à la mairie et à la messe à pied.
Ils buvaient un peu au petit restaurant.
Ils repartaient à pied pour le repas du midi qui se passait dans la grange de ses parents.
Le repas du midi n’était pas le même que celui que nous mangeons aujourd’hui.
Il y avait de la charcuterie, du poulet…qu’ils chauffaient au four.
Mme D. portait une robe blanche très longue et son mari était en bleu foncé.
A l’église, elle avait deux demoiselles d’honneur.
Ludivine Et Edwin

Madame D., 85ans, a rencontré son mari dès l’école mais ils ne se connaissaient pas bien. Ils habitaient pourtant dans la même commune. Quand il est parti à la guerre, il lui a écrit et elle lui a répondu .Il ont correspondu pendant toute la guerre et à la fin de la guerre ils se sont mariés.
Océane et Melvin

Denise se souvient de son premier voyage :
Elle est partie au Baléares, il y a trente ans, pour fêter sa retraite. Elle dormait à l’hôtel Sofia et elle a vu des dauphins. C’était la première fois qu’elle prenait l’avion et elle ne l’a jamais repris. Elle est aussi allée en Angleterre, en Autriche et en Haute – Savoie
Sibylle et Simon CM2

lundi 24 mars 2008

Ma première (et dernière) aventure amoureuse


J'avais 17 ans lorsque j'ai rencontré Pierre Gatbois. Pierre, je le connaissais déjà un petit peu étant jeune. Mais la vraie première fois où je l'ai vraiment connu, c'était en 1937. Moi, je travaillais avec une dame et douze autres filles dans une usine de couture. Et Pierre était apprenti sabotier.

Malheureusement, deux ans plus tard, il est parti à la guerre de 39-45, j'ai eu peur de ne plus jamais le revoir. Pendant cette guerre, Pierre a été fait prisonnier en Allemagne. Il travaillait pour le STO(le Service de Travail Obligatoire) dans une usine de lin. Pendant six ans, j'ai attendu ses lettres. Dès que je reconnaissais l'écriture de Pierre, ça me soulageait. Ces quelques mots qu'il m'envoyait par mois, je les prenais comme une sucrerie qu'on donne à un gosse.

Quand Pierre est rentré en 1945, mon père était décédé. Ma mère a voulu que je me marie un an plus tard, pour que je puisse faire le deuil de mon pauvre père. Chose dite, chose faite. En 46, je suis devenue Madame Gatbois. Après notre mariage, Pierre a voulu travailler à son compte. En 10 ans, Pierre et moi avons eu trois magnifiques filles et nous avons vécu heureux dans le patelin de St Marc le Blanc.

Mon mari est décédé en 1990. Et quand mes filles ont été grandes, elles se sont mises à travailler.

Maintenant, je suis dans une maison de retraite, et je vis ma vie tranquillement.


Tania & Thomas, 6ème C

Un malheureux accident


A l'époque, j'avais 27 ans. J'étais très soudée à mes frères et soeurs, nous partagions nos joies et nos peines. Et à tous les mariages auxquels nous assistions, nous nous amusions comme de p'tits fous !

Malheureusement, un soir, alors que je dormais, mes frères ont frappé à ma porte. Quand ils sont arrivés à ma hauteur, j'ai vu qu'ils pleuraient. Quelque chose de grave était arrivé ! En effet, mon cher frère de 19 ans venait de rendre son âme à Dieu. C'était un malheureux accident !

Il marchait sur le trottoir en compagnie d'un ami quand soudain une voiture est venue le faucher au niveau des reins. Puis plus rien, même plus un souffle. Sur le coup, j'ai pleuré, mon frère René, marié, papa d'un gosse de 9 mois, Alain ! Ma famille et moi avons porté le voile pendant six mois et le deuil pendant un an.

Aujourd'hui encore, je le revois, il est l'image qui m'apparaît le plus souvent et de temps en temps, je le crois vivant.


Solène & Viridiana, 6ème C

Un bonheur de courte durée...


Autrefois, je devais aller chercher l'eau au puits et m'éclairer à la lampe à huile. L'hiver, on était obligé d'aller nourrir les bêtes avec une bougie et on devait se laver dans des bassins remplis d'eau de pluie.

Un jour, au printemps, je crois que c'était en..., en 58 ! Voilà, on nous a installé l'eau et la lumière le même jour ! Nous avons fait la fête toute la journée. J'étais très heureuse : on avait des interrupteurs et des robinets. Nous étions les derniers dans la commune à les avoir mais cela nous était égal puisque maintenant on les avait, nous aussi.

Un peu plus tard, un mécanicien vint nous voir. Il nous offrait une télévision qu'il brancha dans la cuisine.

Quatre jours passèrent jusqu'à ce qu'un plombier vint faire des branchements pour l'eau. Et voilà que sans le faire exprès, il fait couler de l'eau qui tombe sur la télé ! Bien sûr, elle était grillée !

C'était pas très important puisqu'on avait l'eau et l'électricité. Mais c'était quand même embêtant !


Julien et Gwenn, 6èmeC

La mauvaise nouvelle


Je m'appelle Denise, je vais vous raconter une histoire qui m'a beaucoup marquée. C'était il y a longtemps, je travaillais comme bonne dans une famille, car ma mère ne pouvait pas me garder,elle était très malade.

Je revenais d'une sortie. Quand je suis rentrée, j'ai tout de suite lu sur les visages une immense tristesse : les visages étaient sombres, et les yeux étaient fixés au sol, pleurant.. J'ai su qu'il s'était passé quelque chose. Ma mère adoptive m'a tendu une lettre de ses mains tremblantes. Je l'ai prise et je l'ai lue. J'ai appris la mauvaise nouvelle : la mort de leur fils aîné à la guerre ! Ses camarades soldats racontaient : il avait répliqué sur un allemand. «Si seulement il n'avait pas répondu, il serait peut-être encore là, avec nous ! », écrivaient-ils à la fin de la lettre.


Matthieu et Charline, 6ème c

Quelle aventure !


Marie raconte...

J'avais un ami qui s'appelait Jean. Un jour, il m'a invité à une partie de pêche au pont près de la laiterie, entre la Selle et Saint-Brice. J'y suis allée sans prévenir mes parents. Sinon, il n'auraient pas voulu que j'aille à la pêche avec Jean. Nous étions tellement heureux de nous voir !

Nous avons pêché pendant une heure ou deux.. hélas, sans rien prendre !Pendant ce temps-là, mes parents morts d'inquiétude décidèrent d'appeler la police, le Samu, les ambulances...

Quand ils nous retrouvèrent, ils nous disputèrent beaucoup et je m'en rappelle encore aujourd'hui.


Elléa & Corentin, 6eC